Togo : le cinéma sera célébré du 22 au 29 juillet prochain

La 7e édition de la semaine consacrée au cinéma au Togo se tiendra du 22 au 29 juillet 2023 à Canal Olympia Godopé à Lomé sous le thème « Contribution des cinéastes au processus de réforme du cinéma et de l’audiovisuel togolais ». Un lancement a été fait par le ministre de la Culture et du Tourisme, Dr Kossi Lamadokou.

Cinquante et un films fiction, court et long métrage, documentaire court et long métrage et des séries seront projetés pendant cette semaine cinématographique. Invité d’honneur, pour une première fois, le Niger sera représenté par 2 films.

« Au total, 85 films tous genres confondus ont été reçus par le CNCIA. Après visionnage. Le comité de présélection a retenu 51 films pour les compétitions de la semaine nationale du cinéma togolais et le Clap Ivoire. Nous allons projeter ces 51 films togolais et près d’une vingtaine de prix seront décernés aux meilleures productions et acteurs du secteur », explique le directeur du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNCIA), Koutom Essohanam Denis.

Grand espace d’échanges pour les cinéastes togolais et ceux de la sous-région, l'idée est de contribuer au développement de la coopération cinématographique et audiovisuelle au plan régional. Au cours de cette semaine, 10 scénaristes et auteurs togolais seront formés en adaptation d’une œuvre littéraire en œuvre cinématographique. Douze producteurs seront, quant à eux, outillés à l'élaboration de plans d’affaires.

Pour une première fois, la semaine nationale du cinéma ouvre ses portes à d’autres productions de la sous-région notamment celles du Niger (pays invité d’honneur). Pour le ministre, l’ambition est de faire de la semaine nationale du cinéma, un événement international de partage de bonnes pratiques.

La dénomination de cet évènement cinématographique changera à la prochaine édition. « L’objectif assigné à la semaine du cinéma est largement atteint. Le nouvel objectif, c’est de pouvoir vendre le cinéma togolais et de le rendre compétitif. Pour ce faire, on doit créer un cadre qui nous permet de nous frotter aux autres, un cadre aussi qui permet à tous les acteurs du secteur au niveau international d’être également chez nous pour apprécier nos produits et donner davantage d’opportunités à nos acteurs », précise le ministre Lamadokou. Farrida OURO-ADOÏ

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