« SOS Justice pour Josiane » : des organisations de la société civile montent au créneau

Le Collectif des Organisations de la Société Civile pour la Justice aux Victimes des Violences Basées sur le Genre au Togo (COSC- 12VBG) a appris le décès de la petite Josiane de 9 ans résidant au quartier Agoè-Anomé à Lomé, dans des circonstances manifestement inhumaines et barbares. Pour cela, il condamne, dans un communiqué en date du mercredi 20 juin 2023, vigoureusement cet acte inhumain et encourage la poursuite judiciaire du dossier jusqu'à l'application de la peine maximale pour l'auteur.

« Une sanction sévère pour cet acte criminel découragera, nous en sommes, convaincus toutes les autres tentatives de graves abus sur les enfants dans notre pays et apaiserait, un tant soit peu, la peine des parents », dit le communiqué. Ce regroupement des OSC reste déterminé à soutenir ce combat jusqu'au bout afin que non seulement justice puisse être rendue à la petite Josiane et à sa famille mais aussi pour décourager les intentions semblables.

Pour rappel, le décès de la petite Josiane serait survenu à la suite d'un viol aggravé dont la fillette, mineure de 9 ans, aurait été victime de la part d'un voisin de 47 ans nommé R. G. P. Cet acte ignoble, aux contours encore flous, a suscité émois et indignations tant au sein de l'opinion publique que des organisations de la société civile. C'est ainsi que de manière spontanée, face aux informations qui circulent sur cette affaire, certaines OSC ont effectué des démarches vers la famille de la victime en vue d'en avoir d'amples précisions.

Ainsi, le samedi 17 juin 2023, cinq OSC, membres du COSC- 12VBG ont effectué des démarches vers la famille de la victime en vue d'en avoir d'amples précisions. Les échanges avec la famille paternelle confirment de tout point de vue l'hypothèse d'un viol comme cause du décès de la fillette, qui, au regard de sa minorité, est une personne particulièrement vulnérable au sens de l'article 215 du code pénal. Qui plus est, l'auteur du viol aurait en outre exercé des actes de torture et de barbarie, au sens de l'article 216 du code pénal, dont la somme ne pouvait qu'entraîner naturellement la mort de sa victime.

D’après le Collectif, ces actes qui sont d'une extrême gravité violent la Constitution togolaise en ses articles 10, 11, 12 et 13 ainsi que l'article 3 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme qui consacrent le droit à la vie comme étant un droit inaliénable et imprescriptible dont nul ne saurait être privé, ainsi que d'autres instruments juridiques internationaux pertinents ratifiés par le Togo. Ils violent également la loi N° 2015-10 du 24 novembre 2015 portant code pénal en plusieurs de ces dispositions, notamment les articles 165, 166, 167, 168, 171, 172, 211, 212, 213, 214, 215 et 216.

Le Collectif précise enfin que « La vie est sacrée ! Disons non à toute forme d’abus et de violence sexuelle dans notre pays ». Farrida OA

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