Le Festival Ablodezan célèbre l’indépendance du Togo sous un regard artistique

La 3e édition du Festival international des arts de la scène au Togo dénommé « Festival Ablodezan », une initiative de « Kodjo Créations », a été lancée le vendredi 21 avril 2023.

Le festival Ablodezan est un évènement culturel des arts de la scène notamment des contes, danses, humours et musiques. Cette troisième édition est placée sous le thème « Patrimoine culturel immatériel et développement durable ».

L'artiste Damigou sur scène

Au cours de cette édition, il est prévu des rencontres culturelles professionnelles, des spectacles de conte, d’humour et de musique. Une journée de salubrité et de sensibilisation sur la protection de l’environnement et une journée touristique à Kpalimé seront aussi organisées.

Il s’agit à travers cet évènement culturel, de susciter l’éveil et l’engagement de la jeunesse africaine à se réapproprier son patrimoine culturel notamment les arts de la scène. Ledit évènement promet aussi la consommation locale sur le plan culturel, sensibilise sur la protection de l’environnement et le développement durable.

L'artiste Safirkpé en prestation

L’édition 2023 du Festival Ablodezan est portée par une femme artiste, Damigou DJANGUENANE qui chante pour la paix en Afrique, le vivre-ensemble et l’amour. L’éclat de la cérémonie de lancement de ce rendez-vous culturel a été rehaussé par des artistes, des slameurs, des groupes de danses et humoristes.

M. KLU

Le promoteur du festival Ablodezan, Kodjo KLU rappelle que pour les deux premières éditions, il y avait que le conte et la musique précisant que la particularité de la troisième édition est qu’elle est ouverte à la danse et l’humour. Il souligne « nous embrassons tous les arts de la scène sauf le théâtre ». « La femme incarne plus la transmission des valeurs culturelles immatérielles. Elle a un grand rôle à jouer dans cette transmission de ce que les ancêtres ont lancé pour que les générations futures puissent y bénéficier. Nous avons mis l’accent sur l’image de la femme en tant que porteur de ce message de sauvegarde du patrimoine culturel », ajoute M. KLU. Farrida OURO-ADOÏ

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