Atopani, les tamtams parlants sont des attributs royaux qui ont servi par le passé de moyen de communication utilisé par les communautés pour transmettre un message. Ils annoncent un évènement heureux ou malheureux et attirent l’attention des populations, surtout celles qui sont éloignées, sur le message véhiculé.

Le tamtam parlant met en jeu trois tambours qui constituent une représentation trinitaire à savoir le plus grand tambour qui désigne le père et les deux petits qui font référence à des jumeaux dont un mal et une femelle.

Le tamtam parlant de la collectivité royale TOYI d’Agoué Adjigo dans la commune du Grand Popo existe depuis le règne du roi TOYI de 1834 à 1845. . Ses arrières petits fils sont constitués en groupe dénommé Akofin. Ils perpétuent et conservent la tradition pour qu’elle soit enseignée de génération en génération.

Le prince Claude Ahlin TOYI explique « ce tamtam depuis la nuit des temps a servi aux ancêtres. A travers ce tamtam, le roi envoie un message d’un quartier à un autre. Ce qui veut dire qu’il y a un message du roi, soit pour un rassemblement dans le palais royal, soit pour annoncer un deuil, un mariage ou un baptême ». A part le tamtam parlant, la royauté TOYI possède un autre héritage, la trompette royale TOYI.

La trompette royale TOYI

La trompette royale TOYI aura 190 ans en 2024. Son utilisation est instaurée par le roi TOYI. « On siffle avant que le roi TOYI se mette au lit, à son réveille, à sa sortie de sa chambre pour la cour royale. Neuf rythmes sont alors utilisés avec la trompette royale notamment Owé, Egné, Ehli, Sandrosan, Adoumakama, Samanadjo, Titsrimako, Tantan (pour les décès) et Séko », souligne le prince Claude Ahlin TOYI. Alafiakultur