Lomé, 10 Août 2024 - La cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 a été marquée par une création spectaculaire : un « cheval en métal » de 1m80 au garrot, qui a majestueusement traversé la Seine. Réalisée par l’entreprise nantaise L’Atelier Blam, cette œuvre symbolique sera exposée jusqu’en octobre 2024 à « La Maison Sanofi », un des partenaires des JO.
Pendant sa chevauchée d’une dizaine de minutes, des ailes de colombes se déployaient sur différents ponts. Il s’agit de « propager l’esprit olympique, empreint d’amitié et de solidarité, invitant le monde à se réunir dans son sillage », selon les concepteurs de la parade. Thomas Jolly, directeur artistique de la cérémonie, explique que cette sculpture représente « l’incarnation de Sequana, déesse du fleuve et symbole de résistance ».
Conçu avec un système de flottaison sur mesure par des architectes navals de Quiberon, le cheval est capable de reproduire avec précision les mouvements du galop, offrant un spectacle éblouissant lors de l’événement. Les concepteurs de l’œuvre ont souligné que le mécanisme innovant a été spécifiquement développé pour répondre aux exigences uniques de la cérémonie, alliant esthétique et fonctionnalité.
Au terme de cette chevauchée, une cavalière, vêtue d’une cape frappée des anneaux olympiques, a rejoint le Trocadéro, en face de la Tour Eiffel, suivie des drapeaux des Comités nationaux olympiques participants, pour apporter le drapeau olympique.
La déesse Sequana est une divinité gauloise associée au fleuve de la Seine, souvent représentée comme une jeune fille. Elle est vénérée aux sources de la Seine à Source-Seine, où se trouve une statue la représentant dans un nymphée. Sequana est reconnue dans l'Antiquité pour ses miracles, notamment ses pouvoirs de guérison et d'exaucement des vœux. Les Gaulois, qui vénéraient particulièrement les sources, croyaient en sa bienveillance, même si à l'époque, elle n'avait pas de forme spécifique. Alafiakultur