Tradition Tem: Quelles sont les origines des danses « Adossa » et « Gadao » ?

Les activités marquant la célébration de la fête traditionnelle « Adossa-Gadao » du peuple Tem de la préfecture de Tchaoudjo et de ses environs démarrent ce mercredi 11 Janvier 2023 à Sokodé. Cette édition est placée sous le thème « Renforcer la cohésion sociale face à l'extrémisme violent de l'heure, pour le développement de Tchaoudjo ». Nous vous proposons dans cet article les origines des danses « Adossa » et « Gadao ».

« Adossa », la danse des couteaux, est une fête religieuse qui se déroule au cours du 3ème mois de l'année lunaire Islamique « Gaani » qui signifie en Tem, mois de réjouissance pour célébrer l'anniversaire de la naissance du prophète. L'histoire religieuse révèle que le dernier prophète Mahomet, allait naître Israélien ou Juif. Mais au grand étonnement des Juifs et des Israéliens qui attendaient cet important événement, il naquit Arabe. Une grande jalousie s'installa alors dans leurs rangs vis-à-vis des Arabes Musulmans. Ces derniers pour protester, ont manifesté de diverses manières afin de montrer leur colère et leur bravoure ; d'où la danse avec les sabres et les couteaux.

Cette tradition est introduite à Tchaoudjo depuis bien longtemps par les clans Touré et Traoré venus du Mali. La danse Kosso est exécutée au même moment par les femmes qui se parent de leurs plus beaux pagnes et perles pour soutenir la bravoure des hommes.

« Gadaou » est l'ancêtre des Mola. D'après la tradition, « Gadao » rassembla un jour, ses fils et leur annonça qu'il est temps qu'il rejoigne ses ancêtres dans l'au-delà. Après ces paroles, il commença à s'enfoncer en terre et disparut de façon mystérieuse. Les enfants se précipitèrent pour le retenir, malheureusement ils ne purent sauvegarder que le chapeau royal grâce à l’alerte de sa dernière épouse du clan Daro. Cet endroit est devenu un point d'eau intarissable. Ainsi, tout nouveau chef supérieur (Ouro-Esso) est, à partir de ce moment, lavé de cette eau à son intronisation afin de bénéficier des pouvoirs du patriarche « Gadao ». Dès lors, ce mystère se célèbre tous les ans pour lui rendre hommage. La rédaction

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