Redécouvrir les contes Konkomba : Un voyage littéraire au cœur de la tradition

Lomé, 27 Septembre 2024 - La genèse de toute chose, Contes Konkomba, contes du Togo, du togolais Masin-Mba Simon Kata, a captivé le public lors d'un café littéraire qui s'est tenu ce jeudi 26 septembre à Lomé.

Ce recueil riche de 30 contes, évoque des histoires telles que La genèse de toute chose, Lambé le compatissant, L’hyène et le lièvre, La mauvaise curiosité ; Le fantôme du jeune mort ; La sorcière anthropophage. Il plonge le lecteur dans l’univers fascinant des Konkomba, un peuple d'Afrique de l'ouest vivant principalement au Togo, au Ghana et au Burkina Faso.

Masin-Mba Simon Kata tisse des récits empreints d’aventures et d’ethnographie, où chaque histoire s'inscrit dans la trame des traditions et des chants du terroir. À travers son écriture, l’auteur évoque non seulement ses souvenirs d’enfance, mais aussi un imaginaire collectif riche en symboles, façonné par des paysages tels que forêts, rivières, montagnes et villages.

Cet ouvrage représente une transmission précieuse des savoirs ancestraux, reliant les générations à travers des intrigues peuplées de personnages fascinants, qu’ils soient héros ou anti-héros. Les contes, jadis narrés au clair de lune, revêtent aujourd'hui une nouvelle forme, réaffirmant leur pertinence dans la culture contemporaine.

Kata nous invite à renouer avec la magie des contes, tout en explorant de nouvelles avenues pour leur présentation. En effet, le public présent lors de ce café littéraire a exprimé le souhait de réinventer ces récits sous des formats modernes tels que des dessins animés ou des films documentaires, afin de transmettre ces valeurs intemporelles à la jeune génération.

Le conte, un genre oral traditionnel, demeure un vecteur d'identité culturelle, et cet ouvrage témoigne de la vitalité des récits qui unissent les communautés. En revisitant ces histoires, M. Kata offre une chance unique de redécouvrir l’essence même de notre héritage culturel et de le partager avec le monde d’aujourd’hui. Farrida Ouro-Adoï

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