La célébration de la journée de la femme africaine, chaque 31 juillet de l’année constitue pour les femmes africaines un cadre d’échanges avec leur gouvernement sur les contraintes majeures à leur bien-être et au développement du continent. L’édition 2023 met l’accent sur « Le savoir-faire des femmes au service de la paix et de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) ».
Au Togo, les activités du ministère en charge de la Promotion de la Femme, se déroulent sous le thème « Le savoir-faire et le potentiel des femmes au service de la paix, en vue d’accélérer la mise en œuvre de la ZLECAF ». Il s’agit, notamment des actions de sensibilisation à l’endroit des groupements et coopératives féminins et mixtes exerçant dans le commerce à petite échelle et transfrontalière, afin de les édifier davantage sur les opportunités qu’offre la ZLECAF, tout en les exhortant à la culture de la paix et du vivre ensemble dans leurs communautés.
Cette célébration offre également une occasion à chacun d’évaluer les efforts consentis en matière de promotion des droits des femmes dans tous les secteurs d’activités et de définir de nouvelles perspectives pour améliorer les conditions de vie de la femme.
La ministre en charge de la Promotion de la Femme, Mme Lolonyo Apédoh-Anakoma, dans son message du vendredi 18 juillet 2023, en prélude à cette célébration explique que ce thème s’inscrit dans la dynamique de la réalisation de l’agenda 2063 de l’Union africaine, qui envisage « une Afrique prospère dont le développement est piloté par ses populations, tirant pleinement parti de leur potentiel, en particulier ses femmes et ses jeunes et s’occupant de ses enfants ». Pour elle, il s’agit d’une interpellation des Etats à renforcer la ZLECAF par les enseignements tirés d’autres initiatives panafricaines qui stimulent l’intégration économique régionale, le développement, la paix, la sécurité et améliorent le développement social tout en renforçant l’autonomie des femmes et des jeunes.
« Le rapport des consultations nationales des femmes dans le commerce en 2021, montre que 42,9% des commerçantes continuent de subir des violences verbales aux postes frontaliers, 24,5% subissent la confiscation de leurs biens et 35,4% font face à l’insécurité le long des différents corridors », explique la ministre. Elle précise que le gouvernement, tenant compte de l’opportunité que représente la ZLECAF et afin de permettre aux femmes et aux jeunes de se lancer durablement dans le commerce continental, s’est engagé à soutenir la mise en œuvre et l’entrée en vigueur de ce mécanisme d’intégration régionale. Alafiakultur avec Atop