Le Togo vit actuellement une période de saison sèche, où souffle l’Harmattan qui se caractérise par un vent sec chargé de poussière et de fines particules de sable. Ce caractère sec et poussiéreux de l’Harmattan provoque essentiellement une sécheresse de la peau, de la muqueuse des voies respiratoires et une détérioration de l’immunité locale, augmentant ainsi le risque d’infection par les microbes.

Ces microbes peuvent être responsables de maladies respiratoires et neurologiques, notamment de la méningite qui est une maladie infectieuse, contagieuse et grave. Elle se manifeste essentiellement par une forte fièvre d’apparition brutale, une raideur du cou, un coma ou une altération de la conscience, des maux de tête, des vomissements et des crises convulsives.

Pour prévenir ces maladies, en cette période d’harmattan, le ministre de la Santé, de l'Hygiène publique et de l'Accès universel aux soins, Prof Moustafa Mijiyawa invite la population à adopter les mesures suivantes :

• éviter de rester en milieu poussiéreux ou se protéger le nez et la bouche contre la poussière ;
• se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ;
• protéger le nez et la bouche en cas d’éternuement et de toux ;
• se protéger et protéger les enfants surtout la nuit ;
• éviter le contact étroit avec les personnes malades ;
• se faire vacciner contre la méningite : la vaccination est la mesure préventive la plus efficace ;
• se rendre dans la formation sanitaire la plus proche en cas de toux, de rhume, de grippe ou de tout autre symptôme pour une prise en charge adéquate et rapide.

Le ministre Mijiyawa exhorte la population à la vigilance en adoptant les mesures ci-dessus énumérées afin de préserver sa santé.

Des citoyens préconisent le port du masque

Dans les rues de Lomé, on remarque que la population renoue avec ces anciennes habitudes à travers le port du masque. Pour cause, elle l’utilise pour éviter les poussières et microbes. Madame Azia Mamy, la soixantaine, gérante d’une boutique d’alimentation générale, précise « je suis allée chercher mes cache-nez, puisque je pense que c’est la meilleure façon d’éviter la poussière et les virus durant cette période d’harmattan ». Un conducteur de taxi-moto (Zed) souligne « il y a actuellement trop de poussières. J’ai remarqué que les gens toussent, sont enrhumés, grippés….bref trop de maladies. C’est toujours comme ça lorsque l’Harmattan apparait. Nous devons nous protéger pour éviter les contaminations, surtout nous les conducteurs de taxi-moto ».

La rédaction