Culture et tradition : la 9e édition du festival des divinités noires pour l’harmonie des âmes

La 9e édition du festival des divinités noires s’est tenue du 12 au 14 janvier 2024 à Aného-Glidji dans la commune des Lacs1 sous le thème « Harmonie des âmes : célébration des racines, convergente des cultures ».

Cette manifestation culturelle et traditionnelle est à l’actif de du groupe « Acofin », une association pour la sauvegarde du patrimoine culturel africain. Elle a mobilisé des festivaliers de Bassar, Kara, Pagouda au Togo, d’Abomey au Bénin et de l’Inde. L’objectif est de regrouper les sociétés initiatiques africaines pour accomplir un voyage dans le temps, les temples et les bois sacrés pour redécouvrir les secrets des ancêtres, d’en assurer la sauvegarde et surtout la transmission aux générations futures. Elle vise à promouvoir les richesses culturelles et le patrimoine culturel et cultuel africain.

Ce festival ambitionne de confier au Togo ce que le continent noir dispose de sociétés initiatiques et se veut un cadre de promotion du patrimoine culturel, matériel et immatériel. Il s'agit de valoriser le patrimoine culturel et d’affirmer l’identité africaine. C’est un carrefour d’échanges, de brassage culturel, de l’authenticité et de l’affirmation d’identité des peuples noirs. Il est aussi question de célébrer les divinités noires, l’amour entre les peuples africains et de mettre en avant la richesse des traditions, la diversité des cultures et la force de l’unité dans la célébration commune des héritages.

Plusieurs manifestations socio culturelles et éducatives ont marqué l’événement à savoir le défilé des couvents Guins-Mina, la parade et la prestation des Guêlêdê du Togo et Bénin, des Kondonas de Pya et de Sola, des jeunes filles vierges Adjifo, des danseurs  d’Abomey et ceux du feu de Bassar. La grande messe du Fa, des rites cultuels Indiens, la prestation des temples Hindou, la dégustation des mets de l’Inde, d’Abomey et d’Aného, la traversée de la lagune par Kélégbéto d’Agokpamé, la prestation des couvents Sakpata d’Abomey, la danse royale d’Abomey et la caravane à travers les rues Aného-Glidji étaient aussi au programme de cette édition.

Pour le ministre de la culture et du tourisme, Dr Kossi Gbenyo Lamadokou « l’important événement culturel que ce festival est devenu, vient couronner la vision et la politique d’authenticité instituée en 1974 au Togo, politique de retour aux valeurs endogènes en accord avec notre identité africaine ». Il a rappelé que le Togo a conservé jalousement ses traditions et ses rites en précisant qu’ « il nous incombe aujourd’hui d’unir nos efforts pour que ses différentes sociétés initiatiques togolaises soient classées au patrimoine immatériel de l’UNESCO ». Alafiakultur et ATOP

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