Les adeptes des nouveaux systèmes alimentaires, en l’occurrence le végétarisme, le végétalisme et le véganisme deviennent de plus en plus nombreux dans toutes les communautés. Ce choix alimentaire qui s’interdit la consommation de produits d’origine animale jusqu’à une certaine mesure, peut augmenter le risque de fractures chez ses consommateurs adeptes.

Les recommandations de ce mode d’alimentation sont très différentes d’un expert à un autre. Pour certains, le végétalisme, d’une manière générale, est un système qui comprend moins d’acides gras saturés et de cholestérol et plus de glucides et de fibres qui sont bénéfiques pour la santé.

Toutefois, selon les données de la cohorte EPIC Oxford, la composante d’Oxford de l’enquête prospective européenne sur le cancer et la nutrition, le risque de fractures chez les végétaliens et, dans une moindre mesure, les végétariens, serait plus élevé que chez les personnes ayant une alimentation omnivore et variée.

« Après 17 ans de suivi et près de 65.000 participants, la cohorte Epic Oxford a fait ce qu’aucune étude n’avait réalisé jusqu’à présent », explique Docteur Hafid Halhol, médecin nutritionniste et président fondateur de Nutri Leading à Hespress FR.