Un atelier national d’élaboration de consolidation et de validation du manuel du système harmonisé de référencement en ligne et hors ligne s’est tenu, le jeudi 25 juillet à Kara.
Cet atelier est initié par l’Association Togolaise pour le bien-être familial (ATBEF) avec l’appui de la Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF). Il a réuni les acteurs du ministère en charge de la santé, les représentants des ONG, ainsi que les partenaires techniques et financiers et s’inscrit dans la mise en œuvre du projet sous régional dénommé « Ado Avance Ensemble » exécuté dans les districts de Dankpen, Bassar et Grand Oti. Cette activité a bénéficié du soutien financier de l’Union Européenne (UE), à travers un consortium de cinq associations membres d’IPPF (Bénin, Burkina-Faso, Cameroun, Côte d’ivoire et le Togo) chapeautées par Rutgers.
La rencontre a permis de faire la revue documentaire sur le système de référencement en ligne et hors ligne, d’élaborer un draft d’un système harmonisé de référence en ligne et hors ligne. Les participants ont plus spécifiquement consolidé les éléments essentiels du manuel en vue du renforcement du système de santé au Togo.
Le chef division des soins de réadaptation et des établissements privés, au ministère de la santé, Dr. Gnadao Aclesso a témoigné sa reconnaissance à l’ATBEF pour son initiative qui vient renforcer le système de santé au Togo, à travers l’actualisation de la fiche de référence et de contre référence. Il a souligné que le manuel du système de référencement en ligne et hors ligne validé sera présenté aux autres acteurs et partenaires pour une meilleure appréciation du document.
Ce document validé serait mis en forme et partagé à toutes les instances et à tous les acteurs et intervenants dans le système sanitaire, a déclaré Dr Gnadao. Il a relevé que le manuel du système harmonisé de référence en ligne et hors ligne sera également présenté aux autres partenaires qui n’étaient pas présents pour qu’ils puissent eux aussi apporter leurs contributions afin de disposer d’un document national, qui va faire l’approbation, l’assentiment et l’acceptation de tous les acteurs sur le terrain. Lorsque le document sera accepté par tous, les autres aspects notamment un plan de suivi évaluation, celui de dissémination et un briefing qui vont accompagner le processus seront élaborés.
Le coordonnateur du projet « Ado Avance Ensemble », Tchagbele Djeri a rappelé que ce projet sous régional vise à améliorer la demande et l’accès aux informations et services (SDSR) pour les adolescents vulnérables (10-19 ans), en particulier les filles non scolarisées, renforce également le système de santé publics, privés et communautaires, en travaillant avec les systèmes existants et en stimulant la collaboration entre secteur public et privé. Alafiakultur/Bouyo depuis Kara
