Trading au Togo : les victimes crient leur ras-le-bol

Une conférence de presse a servi de cadre aux responsables du Collectif des Victimes de Trading au Togo (CVTT) pour monter une fois encore au créneau et crier leur ras-le-bol et demander le remboursement de leurs capitaux investis.

Dans un communiqué en date du 29 mars 2021, le ministre de l'Economie et des Finances avait demandé une « cessation immédiate des activités des sociétés de trading au Togo et instruit le remboursement sans délai des capitaux aux citoyens adhérents de cette activité ». Mais deux ans après, rien n'est fait. Au cours de cette conférence de presse organisée le 29 avril 2023 à Lomé, le collectif a rappelé les différentes démarches pour récupérer leurs capitaux.

« Nous avons adressé des courriers aux différentes institutions de la République pour demander un traitement spécial de ce dossier en vue de nous permettre de récupérer nos capitaux. Mais à ce jour, rien n'a été fait. Aucun effort de la part de nos autorités censées nous protéger n'a été remarqué. Mieux nos droits, personne ne s'en soucie du côté du gouvernement. Nous victimes vivons au jour le jour, voire survivons chaque jour que Dieu fait ».

Les montants en cause sont estimés à près de 25 milliards FCFA. « Ces montants permettaient de faire tourner l'économie avec nos petites activités. Nous voulons juste les récupérer. Nous méritons d'être remboursés afin de pouvoir nous relever de cette dure chute et nous reconstruire. Ces faussaires disposent de biens acquis avec nos économies et en jouissent encore paisiblement pendant que nos mères et nos sœurs meurent chaque jour. Deux ans déjà que nos vies ont basculé. Deux ans déjà que nous mourons à petit feu. Deux ans déjà que nous sommes des citoyens abandonnés », martèle le CVTT.

« Nous sommes encore là juste pour réclamer nos droits. Nous crions une fois encore vers nos dirigeants de faire diligence. Qu’ils comprennent cette situation que nous vivons au quotidien, prennent ce dossier à deux mains et fassent leurs parts. Nous souffrons trop dans cette histoire. », insiste une victime qui estime qu'ils méritent d'être remboursés afin qu'ils se relèvent de cette dure chute et se reconstruire. Alafiakultur

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