6e édition du FESNAD : les groupes « Goro-goro » de Tchaoudjo et « Elali bolodan » de Blitta remportent la phase régionale Centrale

Les groupes folkloriques « Goro-Goro » de Tchaoudjo et « Elali Bolodan » de Blitta ont remporté la phase régionale du Festival national de danses traditionnelles (FESNAD) de la Centrale le jeudi 30 mars à Sokodé. Ils participeront à la phase finale le 26 avril prochain à Lomé.

Ce festival a pour thème : « Résilience de la tradition face aux défis des sociétés modernes ». Il est à l’actif du ministère de la Culture et du Tourisme en collaboration avec le Conseil de l’entente et International youth fellowship (IYF).

La phase régionale a connu la participation de cinq groupes folkloriques à savoir « Goro-Goro » de Tchaoudjo, « Takaï » de Tchamba, « Kondona » de Sotouboua, « Elali Bolodan » de Blitta et « T’band » de Mô. Les groupes ont eu, chacun, 10 minutes pour faire leurs prestations devant le public composé d’autorités administratives, militaires, traditionnelles et d’amoureux de la culture. Ils ont été notés par un jury de trois membres coiffés par le directeur régional des Sports et des Loisirs de la Centrale, Tchagbélé Abi Abdoul Razak.

Les concurrents ont été jugés, notamment sur la gestion du temps, la disposition sur scène, l’esthétique d’ensemble, l’authenticité des danses, l’accoutrement, l’occupation de la scène et la sortie. Les groupes « Goro-Goro » et « Elali Bolodan » ont eu respectivement 16,66 et 15,66 sur 20 pour être sélectionnés pour la phase finale.

Ce festival s’inscrit dans le cadre des activités marquant la célébration de la fête de l’indépendance du Togo, le 27 avril prochain. Il vise à promouvoir le patrimoine culturel du pays à travers les danses traditionnelles et à favoriser le brassage des cultures du terroir. Il s’agit aussi d’identifier les danses traditionnelles les plus représentatives du Togo, d’améliorer leur qualité et visibilité en vue de leur promotion culturelle et touristique. Il est également question d’encourager la consommation des productions culturelles nationales pour l’émergence de nouvelles industries culturelles et créatives devant aboutir à un marché culturel national.

Le représentant du ministre de la Culture, Aziati Vinyo a expliqué que la sélection des deux groupes ne veut pas dire qu’ils sont meilleurs que les autres. « Toutes les cultures se valent et la vision du ministère est de faire participer chaque préfecture à l’apothéose lors des prochaines éditions », a-t-il ajouté.

Le préfet de Tchaoudjo, Col Mompion Matéindou, rappelant que les danses traditionnelles constituent un pan de notre culture dont nous devons être fiers, il a demandé aux chefs traditionnels, dépositaires des us et coutumes, d’œuvrer pour la préservation des valeurs ancestrales. « Nous n’avons rien à envier aux cultures des autres continents. Nos cultures ont une valeur inestimable, et je prie tous les chefs traditionnels à faire en sorte que les cultures ne partent pas en lambeau », a-t-il fait savoir. Alafiakultur avec ATOP

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