Le court métrage « Le confessionnal » de Maxime ABASSA aborde l’un des fléaux de la société : l’inceste constaté de nos jours dans les communautés. L’auteur apporte sa contribution pour dénoncer cet interdit.
L’acteur principal du film « Le confessionnal » se nomme Pascaline, une jeune fille de 17 ans qui vit avec son père. Ce dernier étant un fervent chrétien se voit confronter à une folie d’amour qu’il ressent à l’égard de sa fille. Des actes que Pascaline a toujours confessés. Ayant marre des actes sexuels de son père, Pascaline ôta la vie à son père. Ce qu’elle confessa encore. Finalement, il s’est avéré que le prêtre était son père biologique et le défunt son père adoptif.
Ce court métrage a impressionné plus d’un à l’international. Il a remporté le premier prix du Best international film festival au new Jersy Film Awards. Ce film est aussi sélectionné lors de la 9e édition du Festival international de cinéma de Kinshasa (FICIN), du 10e Concours de courts et du 12e DMV international film festival.
L’auteur, Maxime Abassa s’explique. « Avant de rédiger le « Confessionnel », j’ai investigué auprès de certaines organisations de la société civile. J’ai obtenu des statistiques des femmes qui ont subi des agressions sexuelles, surtout pendant la Covid-19. La thématique religion m’intéresse beaucoup et étant défenseur des droits de l’homme, j’ai trouvé utile de défendre ses actes ignobles interdits par la religion. Pour moi, la loi doit punir les auteurs afin de réduire ce fléau et d’éviter que les victimes ne se fassent justice elles-mêmes. Mon prochain projet portera sur le trafic des enfants, le droit des femmes et filles ».
Ce film est réalisé en collaboration avec la 8e édition du Festival de film Emergence, le studio « Off Courts » et le Festival du Cinéma numérique ambulant (CNA) Togo. Les acteurs sont : AGUIM Abidé et ADJAYI Akiola Elisée. Alafiakultur
